Examen d’exclusion

Une fièvre, des diarrhées ou encore une baisse des performances peuvent aussi bien être les signes annonciateurs d’une épizootie hautement contagieuse que d’une maladie bénigne. En cas de doute, mieux vaut pratiquer un examen d’exclusion.

Actualité

Examens d’exclusion effectués à l'égard des épizooties hautement contagieuses

Compilation des résultats des examens d’exclusion effectués à l’égard des épizooties hautement contagieuses peste porcine africaine et peste porcine classique (PPA, resp. PPC), à l’égard de la fièvre aphteuse (FA), à l’égard de l’influenza aviaire et de la Maladie de Newcastle(IA/ND).

Liste des analyses du mois dernier : 

Il n’est pas toujours possible de déterminer en toute certitude une maladie à partir de symptômes. Même en cas d’épizooties hautement contagieuses comme la fièvre aphteuse, la peste porcine ou la grippe aviaire, les symptômes ne sont pas toujours univoques dans un premier temps et peuvent sembler sans danger.

C’est pourquoi il est possible qu’une suspicion d’épizootie hautement contagieuse ne soit corroborée que plus tard et donc signalée à ce moment-là. D’où une perte de temps précieuse. Par ailleurs, de nombreux vétérinaires tardent à agir, car la simple annonce d’une suspicion d’épizootie hautement contagieuse entraîne la mise sous séquestre de l’exploitation agricole. Une mesure qui se justifie par le fait que dans les cas sérieux, il est crucial d’empêcher immédiatement la propagation d’une épizootie hautement contagieuse par des mesures radicales.

Dans le cadre de la détection précoce, il s’avère donc judicieux de clarifier des symptômes douteux par des analyses en laboratoire. Pour ce faire, un examen d’exclusion peut être réalisé pour cinq épizooties hautement contagieuses. Il permet d’exclure une épizootie hautement contagieuse par des examens de laboratoire. Car, comme chacun sait, mieux vaut en faire trop que pas assez. Les examens d’exclusion n’entraînent pas le séquestre de l’exploitation du détenteur d’animaux selon l’ordonnance sur les épizooties (art. 83 et 84), car il ne s’agit pas explicitement de l’élucidation d’un cas de suspicion.

Informations spécifiques

Les examens d’exclusion sont pratiqués par l’Institut de virologie et d’immunologie (IVI) de Mittelhäusern ou, pour les épizooties touchant les volailles, par le Centre national de référence pour les maladies de la volaille et des lapins (NRGK) de Zurich.

Pour assurer une collecte optimale des échantillons et un bon déroulement de la procédure, le vétérinaire doit contacter au préalable l’IVI ou le NRGK par téléphone. Ensuite, les échantillons prélevés sont envoyés au laboratoire par courrier exprès, accompagnés de la demande d’analyse dûment remplie. L’examen diagnostique, gratuit pour le détenteur d’animaux, est financé par la Confédération.

Un examen d’exclusion peut être pratiqué pour les épizooties présentées ci-dessous. Sous « Détails », les vétérinaires trouveront des informations spécifiques ainsi que les coordonnées des différents établissements. On peut notamment y découvrir pour quels symptômes un examen d’exclusion est utile et quand un cas est explicitement suspect et doit être immédiatement annoncé au vétérinaire cantonal.


Le vétérinaire officiel tessinois Francesco Albanese fut le premier à faire usage des examens d’exclusion. Lisez son rapport d’expérience sous « Informations complémentaires ».

Informations complémentaires

Dernière modification 14.02.2024

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