La mondialisation ne cesse de progresser dans tous les domaines. Pour l’OSAV, les relations internationales gagnent également en importance.
La circulation internationale des personnes, d’animaux et de marchandises ainsi que la libéralisation des règles commerciales qui l’accompagne augmentent le risque d’introduction d’épizooties en provenance d’autres pays. Les produits qui ne satisfont pas aux normes suisses en matière de sécurité des aliments ou de protection des espèces dans le commerce international ne sont pas exempts de risques non plus. La définition de prescriptions minimales applicables à l’échelle mondiale, les travaux de sensibilisation et l’échange ouvert d’informations constituent autant de pistes pour résoudre ces problèmes. Les spécialistes de l’OSAV jouent un rôle actif dans de nombreuses institutions internationales.
Codex Alimentarius
Le Codex Alimentarius a été créé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il a pour objectif de garantir un commerce de denrées alimentaires sans danger, non altérés et étiquetés correctement.
CITES – animaux et plantes sauvages
La CITES, également connue sous le nom de Convention de Washington, est un accord commercial entre États visant la conservation et l’exploitation durable des populations animales et végétales de notre planète. En sa qualité d’autorité d’application de la CITES, l’OSAV contribue dans une large mesure à la protection et à la préservation des espèces animales et végétales et de leurs habitats.
OIE – Organisation mondiale de la santé animale
L’Organisation mondiale de la santé animale est une organisation intergouvernementale s’impliquant partout dans le monde en faveur de l’amélioration de la santé animale. Depuis quelque temps, l’OIE se charge aussi d’établir des normes en matière de protection des animaux. Le directeur de l’OSAV est le délégué officiel de la Suisse auprès de l’OIE.
Des experts scientifiques sont invités à participer aux travaux de différents comités de l’OIE pour mener des expertises.
DG SANTÉ – Direction générale Santé et sécurité alimentaire
La DG SANTÉ est une direction générale de la Commission européenne. Son objectif est de faire de l’Europe un lieu plus sûr, où les citoyens sont en meilleure santé. Les experts de l’OSAV participent à différents groupes de travail et aux comités permanents de la DG Santé en qualité d’observateurs. Les départements suivants de la DG SANTÉ ont une importance particulière pour l’OSAV :
Chaîne alimentaire :
- parties prenantes et relations internationales
- sécurité de l’alimentation humaine et animale
- audits de la santé et des denrées alimentaires
- analyses, gestion de crises liées aux denrées alimentaires, aux animaux et végétaux
La DG SANTÉ est notamment responsable de l’Accord vétérinaire Suisse – UE.
Par cet accord, la Suisse et l’UE reconnaissent l’équivalence de leurs législations vétérinaires pour le commerce d’animaux et de produits d’origine animale.
Des accords similaires existent entre la Suisse et la Norvège, ainsi qu’avec la Nouvelle-Zélande.
HLG – Groupe de haut niveau sur la nutrition et l’activité physique de l’UE (DG SANTÉ HLG)
La Suisse est membre de ce groupe (High Level Group [HLG] on nutrition and physical activity), qui cherche à remédier aux facteurs de risques sanitaires liés à une mauvaise alimentation et au manque d’activité physique.
EFSA – Autorité européenne de sécurité des aliments
En matière de sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, l’EFSA joue un rôle de pilier pour ce qui concerne l’évaluation des risques de l’Union européenne (UE).
Les représentants de l’OSAV participent à certaines sessions en qualité d’observateurs et partagent leurs connaissances techniques en matière de toxicologie, d’évaluation des risques et de zoonoses (EFSA).
OMS – Organisation mondiale de la Santé
Sous l’égide de l’OMS, la Suisse contribue notamment au Codex Alimentarius.
European Salt Action Network (ESAN)
Le European Salt Action Network (ESAN) vise à encourager les États et organisations à échanger leurs connaissances et leurs données au sujet de la réduction de la consommation de sel. Ce réseau se penche sur les progrès technologiques dans la production de denrées alimentaires, qui contribuent grandement à la consommation de sel, et examine des recommandations concernant la communication et le suivi en la matière. La Suisse dirige l'ESAN depuis mai 2013.
WHO European Network on reducing marketing pressure on children
L'objectif de ce réseau européen de l'OMS est de promouvoir l'échange de savoir, afin de diminuer la publicité destinée aux enfants pour des aliments et des boissons qui contiennent beaucoup de calories, de graisses saturées, d'acides gras trans, de sucre libre et de sel. C'est en 2013 que la Suisse a rejoint ce réseau, créé par la Norvège en 2008.
CBI – Commission baleinière internationale
La Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine réglemente la chasse à la baleine dans toutes les mers du globe et veille à une utilisation durable des ressources. L’OSAV, qui représente la Suisse au sein de la Commission baleinière internationale (CBI), est l’autorité chargée de l’application de la Convention.
OMC – Organisation mondiale du commerce
L’Accord de l’OMC sur l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires (Accord SPS) a pour but d’éviter que des mesures de protection prises par des pays membres dans ces domaines n’entravent le commerce plus que nécessaire. L’OSAV remplit les missions suivantes vis-à-vis de l’OMC et de l’Accord SPS :
il vérifie les notifications SPS qui concernent le commerce d’animaux et de produits animaux et fournit des notes de discussion dans le cas où un obstacle injustifié au commerce serait signalé.
FAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
La FAO s’engage pour que tous les êtres humains aient un accès régulier à une nourriture suffisante et de bonne qualité. L’OSAV représente la Suisse parmi les 191 États membres.
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Dernière modification 30.10.2023