Animaux de sports et de loisirs appréciés, les chevaux doivent être traités avec ménagement lorsqu’ils sont utilisés et transportés à des fins sportives ou récréatives. Dans l'élevage chevalin, il faut éviter que les caractéristiques sélectionnées soient contraignantes pour les animaux.
Les équidés doivent pouvoir faire confiance aux personnes qui s’en occupent. Cela n’est possible que si les actions et réactions de l’homme sont prévisibles et ne sont pas associées par celui-ci à des expériences négatives, comme la douleur ou la peur. Les équidés ne doivent pas être punis, maltraités ou surmenés avec des appareils électriques (art. 4, al. 2, LPA).
Les équidés doivent être transportés avec ménagement. Ils ne doivent pas être attachés au licol noué durant le transport, car cela leur cause des douleurs losqu’ils font des mouvements pour rétablir l’équilibre durant le transport. Le sol du moyen de transport doit être recouvert d’une litière suffisante pour absorber l’urine et les excréments.
Toute personne désireuse de faire de l'élevage doit obtenir au préalable suffisamment d'informations sur les éventuels problèmes héréditaires dont peuvent souffrir les animaux reproducteurs et leur descendance et faire faire, le cas échéant, une évaluation des contraintes.
L’ordonnance sur la protection des animaux interdit certaines pratiques particulièrement critiques en usage dans le sport équestre, p. ex. le dopage ou le barrage. Autre exemple : la méthode de l’hyperflexion (« Rollkur ») qui consiste à imposer au cheval une position particulièrement basse de la tête et de l’encolure et par conséquent une tension excessive dans l’encolure et le dos.
Il est défendu également de supprimer les poils tactiles, de rendre la peau des membres hypersensible et d’appliquer aux jambes un moyen auxiliaire provoquant des douleurs.
L'usage de ferrages nuisibles et la pose de poids dans la région des sabots sont interdits aussi.
Plus d'informations à ce sujet dans la fiche thématique "Ne pas infliger de dommages ni de souffrances aux équidés".
L'exiguïté de la remorque servant au transport et la rampe abaissée peuvent inquiéter les animaux inexpérimentés. Il faut donc les habituer en douceur et assez tôt au chargement et les transporter avec ménagement. Les rampes doivent être non glissantes et les sols suffisamment adhérents pour éviter tout risque de dérapage. Le sol du moyen de transport doit être recouvert de litière. Les équidés, à l’exception des jeunes, doivent être attachés durant le transport. Cependant, il est interdit de les attacher au licol à corde, au licol à nœuds ou à la bride.
Une conduite prudente est également un élément essentiel pour leur bien-être durant le transport. Les transports d'animaux en Suisse ne doivent pas excéder six heures.
L’élevage doit viser à obtenir des animaux en bonne santé. Il n'est pas admis de sélectionner des caractéristiques qui sont dommageables au bien-être de l'animal. Quiconque prévoit l'élevage d'une descendance pour ses animaux doit s'informer au préalable des éventuels problèmes héréditaires des reproducteurs et de la descendance. Si un but d'élevage peut avoir des répercussions négatives sur les descendants une évaluation des contraintes doit être effectuée au préalable. On trouvera plus de détails à ce sujet dans l'ordonnance et le rapport explicatif concernant la protection des animaux dans le cadre de l'élevage.
Les poulains devraient être élevés en troupeau sur des pâturages spacieux. C'est ce qui leur donne le plus de résistance physique et mentale. Ils doivent être élevés en groupes après le sevrage.
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Dernière modification 15.12.2020