Quiconque détient, prend soin ou traite des animaux est tenu d'annoncer à un vétérinaire toute suspicion ou toute apparition d'épizootie. L'OSAV exploite le système d'information "Annonces d'épizooties" et fait connaître les cas d'épizooties actuels.
Quiconque détient, prend soin ou traite des animaux ainsi que les laboratoires qui effectuent le diagnostic des épizooties sont tenus d'annoncer les suspicions et les constats d'épizooties. En cas de suspicion d'épizootie, il faut en informer d'abord, selon l'espèce animale touchée, le vétérinaire de l'exploitation, l'inspecteur des ruchers ou l'inspecteur de la pêche. En cas d'apparition d'une épizootie importante, qui n'apparaît normalement pas en Suisse, il faut en informer le Service vétérinaire cantonal, lequel effectuera une enquête. Le Service vétérinaire cantonal en informe l'OSAV. L'OSAV publie un état des lieux sur les épizooties, les tendances concernant leur évolution et la répartition régionale des cas.
L'observation régulière des animaux par leurs détenteurs est un élément essentiel d'une bonne surveillance des épizooties. L'identification certaine des signes de la maladie, l'examen des animaux malades par un vétérinaire et l'analyse des échantillons en laboratoire assurent une surveillance fiable. Un bon système d'annonce des épizooties et une information rapide sur les cas permettent à tous les acteurs de connaître et de comprendre la situation sanitaire actuelle.
Dernière modification 28.06.2017
