Grippe aviaire : un héron cendré et un paon contaminés dans le canton de Zurich
Berne, 17.11.2022 - Le virus de la grippe aviaire H5N1 a été mis en évidence chez un héron cendré et un paon dans le canton de Zurich. En collaboration avec les autorités vétérinaires cantonales, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) prépare des mesures destinées à protéger les volailles domestiques dans la région concernée. Il s’agit du premier cas de la maladie en Suisse cet automne.
Depuis quelque temps, le virus de la grippe aviaire est présent dans une grande partie de l’Europe. Dans ce contexte, il n’est donc pas surprenant que la maladie apparaisse de nouveau en Suisse ce semestre d’hiver : le premier cas découvert concerne un héron cendré et un paon chez un détenteur amateur domicilié à Seuzach, dans le canton de Zurich. Parallèlement à l’assainissement des locaux, l’OSAV collabore avec les cantons concernés pour préparer des mesures destinées à prévenir la propagation de l’épizootie. Des informations complémentaires suivront.
Éviter les contacts entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques
L’OSAV a rappelé cette semaine les règles de comportement fondamentales aux détenteurs de volailles :
- Protéger l’accès aux zones où s’alimentent et s’abreuvent les volailles.
- Respecter les mesures de biosécurité, à savoir : avant d’entrer dans les espaces de détention, changer de chaussures et de survêtements et se désinfecter les mains.
- Il est toujours possible de laisser sortir les animaux à l’air libre. Il faudra, le cas échéant, être en mesure de couvrir les enclos et de confiner les animaux à l’intérieur. L’état des grillages doit aussi être vérifié.
Par mesure de précaution, les personnes qui trouvent des cadavres d’oiseaux sauvages sont priées de ne pas les toucher et d’en informer le poste de police ou le garde-faune le plus proche.
L’enregistrement des élevages de volailles est obligatoire depuis le 1er janvier 2010. Cette obligation concerne également les détenteurs amateurs qui ne possèdent que quelques animaux. Selon les connaissances actuelles, la souche virale H5N1 n’est transmissible à l’être humain que dans des cas extrêmement rares et uniquement à la suite de contacts très étroits.
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