Le virus de la grippe aviaire décelé chez un héron cendré du parc animalier de Berne
Berne, 22.02.2022 - Les autorités vétérinaires ont mis en évidence le virus de la grippe aviaire chez un héron cendré du parc animalier de Berne. La Confédération analyse la situation avec le service vétérinaire cantonal et prépare d’éventuelles mesures pour empêcher la propagation de l’épizootie.
Un héron cendré, retrouvé mort dans l’enclos de pélicans du parc animalier de Berne, s’est révélé atteint de grippe aviaire. L’Institut de virologie et d’immunologie IVI est en train de déterminer s’il s’agit d’un variant hautement contagieux. Si cette suspicion devait se confirmer des mesures seraient à prendre pour protéger les effectifs de volailles domestiques, notamment pour empêcher strictement tout contact avec des oiseaux sauvages. Par ailleurs, des investigations sont en cours à l’hôpital vétérinaire de Berne pour déterminer la cause de la mort d’un pélican. Les autres oiseaux du parc animalier ne montrent jusqu’à présent aucun symptôme suspect. Suivant l’évolution de la situation, le service vétérinaire du canton de Berne et l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) donneront dans les jours à venir des informations sur les mesures à prendre le cas échéant.
La grippe aviaire se propage en Europe
La grippe aviaire sévit actuellement dans presque tous les pays d’Europe. Dans les régions côtières de la mer du Nord, on signale une hécatombe chez les oiseaux d’eau. Le risque que des oiseaux migrateurs introduisent le virus en Suisse est permanent, raison pour laquelle les mesures préventives applicables le long des grands lacs et cours d’eau du Plateau suisse sont maintenues au moins jusqu’au 15 mars 2022 Ce n’est qu’à certaines conditions que les volailles détenues dans ces régions peuvent être laissées en plein air. Les oies ou les oiseaux coureurs doivent être détenus séparément des poules et les symptômes suspects doivent être tout de suite signalés aux autorités vétérinaires.
Selon les connaissances actuelles, le virus n’est transmissible à l’être humain qu’en des cas extrêmement rares. Par mesure de précaution, les personnes qui trouvent des cadavres d’oiseaux sauvages sont priées de ne pas les toucher et d’en informer le poste de police ou le garde-faune le plus proche. La consommation de viande de volaille ou d’œufs est sans danger.
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